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Patrimoine bâti

Espace plat où les altitudes restent très proches du niveau de la mer, le sol de la Camargue, principalement constitué d’alluvions, n’offre pas de pierres et peu de grands arbres pour le bois d’½uvre.
Restées pendant longtemps une architecture d’abri et de refuge pour les plus humbles, les techniques vernaculaires (cabanes de gardian et abris de bergers) ont utilisé les matériaux plus éphémères que leur offraient le milieu naturel : la terre pour les murs, les petits troncs pour la charpente et la sagne - chaume de roseau - pour la couverture.
Les matériaux de construction durables, notamment la pierre de Fontvieille, ont dû être importés à grand frais par voie navigable. Leur utilisation est historiquement limitée aux mas, aux ouvrages défensifs ou religieux.
Le Camargue possède donc un patrimoine bâti discret et disséminé composé de mas,  d’églises, de tours de guet, de phares, de châteaux.

Découvrir 10 bâtiments d'intérêt patrimonial sur le territoire du Parc de Camargue

Les mas

Mas du Pont de Rousty, siège du Parc naturel régional de CamargueLes mas représentent une partie importante des édifices bâtis de Camargue, désigne à la fois le domaine agricole et l’ensemble des bâtiments agricoles.
Implantés le long du petit et du grand Rhône ou en hauteur sur les bourrelets alluviaux, les mas sont souvent cachés derrière des bosquets qui les isolent du vent. Ce n’est qu’avec la paix relative et les progrès agricoles des 16e, 17e et 18e siècles que la Camargue voit apparaître la plupart des mas actuels.
Les corps de logis sont construits selon un axe est-ouest, offrant ainsi leur façade au sud. Les bâtiments sont plus souvent déployés soit sur un seul front avec des éléments en avancée comme le pigeonnier soit organisés en U plus ou moins ouvert.
Autour du corps de logis, et de l’écurie, se trouvent les dépendances qui étaient autrefois indispensables à la vie domestique — pigeonnier, poulailler, cochonnier, four à pain, puits et/ou noria… — ainsi que les bâtiments utilisés aux différentes phases de l’agriculture camarguaise (bergerie pour l’élevage extensif du mérinos d’Arles, immenses caves à vin de la fin du 19e au milieu du 20e, hangars pour les machines liées à la riziculture depuis 1945…
L’évolution des techniques a influencé et modelé les structures bâties par la nécessité d’ajouter des bâtiments attenants au mas. Ainsi, les mas d’aujourd’hui nous offrent le reflet de cette évolution.

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Les églises

Eglise des Saintes-Maries-de-la-Mer © Jean Emmanuel Roché

Les églises et abbayes témoignent de l’influence religieuse au c½ur du delta du Rhône.
Au 12e siècle, les religieux sont les premiers à construire au c½ur du delta mais leur implantation sera de courte durée. De leurs abbayes (Ulmet, Sylvéréal, La Trinité, Psalmody), il ne reste pratiquement rien. L’église fortifiée des Saintes-Maries-de-la-Mer est le plus remarquable des édifices religieux du delta qui compte par ailleurs de petites chapelles plus récentes dispersées sur toute sa superficie.

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Les tours de guet

Tour de Vazel © Opus SpeciesLe long des bras du Rhône, l’édification de tours de guets avait pour objectif de surveiller le delta . Elles permettaient ainsi d’assurer une protection contre les envahisseurs venus de la mer ou du fleuve (Tour de Constance et Tour Carbonnière à Aigues-Mortes). Certaines, construites plus tardivement du 15e au 18e siècle, permettaient le contrôle du commerce ou marquèrent un signe d’ascension sociale (Tour de Rougnouse, Tour d’Amphoux). Beaucoup sont encore visibles.

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Les phares

Les phPhare de Faraman © Jean Emmanuel Rochéares constituent le patrimoine bâti du littoral Camarguais. Malgré d’importants risques d’échouage au large des côtes sableuses de Camargue (dans le golfe de Beauduc notamment), ils ne furent édifiés en Camargue qu’au 19e siècle : Faraman en 1835, l’Espiguette en 1869, La Gacholle en 1882, Faraman reconstruit en 1892. Au 20e siècle,  furent édifiés celui de Beauduc (1902) et de Fos-sur-Mer, le plus récent de France (1979).

 

 

 

 

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Les châteaux

Château d'Avignon © Erick Henry

D’époque et de style variés, les châteaux sont dispersés dans le delta. La plupart ne sont pas ouverts au public (Armellière, Espeyran, Astouin). Le château d’Espeyran, propriété de l’Etat est le dépôt central des microfiches des archives nationales. Le château d’Avignon situé le long du petit Rhône est une propriété du Conseil général des Bouches-du-Rhône.

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La cabane traditionnelle

Le roseau (Phragmites australis) constitue le matériau de base de construction des bergeries et des cabanes. Au 19e siècle et au début du 20e siècle les personnes de condition modeste — gardians, saliniers, ouvriers agricoles,bergers, paluniés — se contentent d’abris réalisés à partir des matériaux locaux, bois et roseau.


Toits de sagne en Camargue par COPSI1

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L'histoire de l'église des Saintes-Maries-de-la-Mer

L’origine de l’église des Saintes-Maries-de-la-Mer reste mal connue. Les données archéologiques sur l’édifice ne sont pas fiables car les sources sont anciennes et leurs dires invérifiables. A cause de ce flou, bien souvent l’histoire de l’église et de son origine laissent le champ libre à une interprétation mélangeant le mythe et une possible réalité historique. On sait cependant qu’il y a eu destructions et reconstructions de différents sanctuaires de l’antiquité tardive jusqu’à l’époque médiévale. Cela permet de penser qu’un culte chrétien (peut-être d’origine païenne) existe dans ce lieu depuis très longtemps.

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Pour en savoir plus sur le patrimoine bâti en Camargue

Lire : « Richesses et secrets de l’architecture en Camargue »

Cet ouvrage propose un panorama complet de l’architecture en Camargue. Grâce aux clés de compréhension de ces édifices, de leurs implantations, de leurs matériaux, c’est un voyage à travers le temps et la culture camarguaise qui vous est proposé. Vous découvrirez de quelle manière cette terre, souvent hostile, a influencé les choix architecturaux et à quel point les bâtiments sont adaptés à leur environnement.

Courrier  du Parc n°57 : coédition Parc naturel régional de Camargue et Ecole d’Avignon, septembre 2010, en vente auprès du Musée de la Camargue.

 

Parc naturel régional de Camargue - Mas du Pont de Rousty - 13200 Arles - Tél. 04.90.97.10.40 - contact@parc-camargue.fr

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