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Une mosaïque de milieux

La répartition des milieux naturels et la localisation des activités humaines en Camargue, sont soumises à trois paramètres physiques naturels :

  • l’eau en termes de quantité, de rythme et de qualité ;
  • le sel sous forme dissoute ou minérale ;
  • la topographie couplée avec la texture des sols.

Ces trois paramètres conditionnent fortement la répartition des espèces sauvages en groupement ou en association pour former des milieux naturels caractéristiques tels que les sansouïres, les pelouses à saladelle, les boisements à genévrier de Phénicie sur dune…

L’étendue de la Camargue reste une de ses caractéristiques majeures. Elle permet la présence de grands ensembles. C’est un élément écologique fondamental pour l’implantation de nombreuses espèces animales et qui accroît considérablement la capacité d’accueil des milieux.
De plus, la juxtaposition de milieux différents sur un grand espace constitue un très fort intérêt, notamment pour l’avifaune.
Ainsi, la présence des milieux naturels du delta du Rhône est largement conditionnée par l’histoire agricole de la Camargue et donc l’aménagement foncier qui en découle.

Le sel : l'élément fondamental du fonctionnement écologique de la Camargue

Le sel constitue, de par sa présence, l’originalité principale de l’ensemble du territoire camarguais. Malgré les possibilités d’aménagements à disposition de l’homme, notamment hydrauliques, c’est le sel qui conditionne toujours aujourd’hui en grande partie l’occupation du sol et la répartition des usages.
L’influence du sel s’exerce d’une part au niveau des échanges des eaux de surface, et d’autre part par l’intermédiaire des eaux phréatiques salées présentes à faible profondeur sur la quasi-totalité de la Camargue.

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Les variabilités dans les cycles de l'eau

L’autre originalité des milieux camarguais est due à la variabilité intra-annuelle des cycles de l’eau. L’essentiel des apports d’eau douce liés aux précipitations ont lieu à l’automne et au printemps.
Par contre, l’été est marqué par une évapotranspiration très importante ce qui conduit à un assèchement des sols. Ces variations saisonnières sont d’une importance fondamentale dans l’originalité des milieux naturels et des peuplements de Camargue. Aux cycles à l’intérieur d’une année moyenne, se rajoute une autre variation due aux années entre elles. Même si les précipitations annuelles moyennes sont de 550 mm, celles-ci peuvent passer de 300 à 900 mm selon les années.
Ce type de variation inter-annuelle, tant qu’elle reste dans des niveaux raisonnables, est également un facteur favorable en terme de biodiversité et fondamental pour la dynamique des milieux naturels. Par exemple, une sansouire permettra le développement d’une flore annuelle très différente en fonction des caractéristiques climatiques de l’année précédente (humide ou sèche).

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L'influence du sol sur la répartition des milieux en Camargue

Les caractéristiques physiques des sols et la micro topographie influent également la répartition des milieux. Les sols bas situés en dessous du niveau moyen de la mer restent inondés et constituent les paysages de marais et d’étangs. Les sols sableux quant à eux, sont occupés par des espèces adaptées (oyat, chiendent, pin pignon…) ou des cultures identitaires (vignoble des sables). Les terres dites «hautes» positionnées sur le sommet des anciens bourrelets alluviaux, sont occupées par des cultures céréalières, des prairies, des vergers…

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Parc naturel régional de Camargue - Mas du Pont de Rousty - 13200 Arles - Tél. 04.90.97.10.40 - contact@parc-camargue.fr

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